Pourquoi est-ce que je ne peux pas regarder de films d'horreur ? Un signal indiquant que mon cerveau possède « cette caractéristique »

La raison pour laquelle certaines personnes regardent bien les films d'horreur, tandis que d'autres ne le peuvent pas, réside dans la sensibilité de l'amygdale. L'amygdale est une région du cerveau qui juge à quel point une situation de peur est dangereuse et, avec le cortex cérébral, réagit de manière appropriée en fonction du niveau de danger. Selon la décision de l'amygdale, l'hypothalamus envoie des signaux au système nerveux autonome pour activer le système nerveux sympathique, ce qui permet à notre corps de lutter contre la peur ou de fuir rapidement. Les pupilles se dilatent, le rythme cardiaque s'accélère, la respiration devient plus rapide. Tout le corps se hérisse, les muscles se contractent, et on transpire abondamment. La sensation de fraîcheur ressentie en regardant un film d'horreur provient de l'évaporation de la sueur, ce qui procure une sensation de frisson.

Les personnes qui regardent bien les films d'horreur ont une sensibilité amygdalienne faible. Comme leur réaction de l'amygdale face aux films d'horreur n'est pas forte, elles cherchent à stimuler leur amygdale en regardant continuellement des contenus plus effrayants et plus intenses. En revanche, les personnes ayant une sensibilité amygdalienne élevée ont déjà une réaction forte de l'amygdale en temps normal, ce qui les fait facilement sursauter et se sentir fatiguées. Lorsqu'elles sont exposées à des stimuli supplémentaires via des films d'horreur, cela devient une douleur.

Les personnes sensibles à l'amygdale peuvent nuire à leur santé en regardant de force des films d'horreur. Une stimulation excessive de l'amygdale entraîne la libération d'hormones de stress, ce qui met notre corps dans un état similaire à celui d'un stress excessif. Le stress chronique augmente le risque de développer des troubles mentaux tels que l'anxiété et la dépression. Il peut également augmenter le risque de maladies cardiovasculaires. Une étude menée par une équipe de chercheurs du Massachusetts General Hospital a suivi pendant cinq ans le cerveau et les artères de 498 patients, et il a été constaté qu'une activation excessive de l'amygdale augmente le taux d'inflammation artérielle, ce qui accroît le risque de maladies cardiovasculaires.

Les personnes ayant une sensibilité élevée de l'amygdale peuvent activer le système nerveux parasympathique pour atténuer la stimulation de l'amygdale. La méthode la plus simple est la "respiration". L'expiration stimule le système nerveux parasympathique, ce qui détend la tension dans notre corps et stabilise l'amygdale. La technique de respiration la plus rapide pour détendre notre corps est la "respiration 4-4-8". C'est une méthode de gestion du stress développée par le professeur Hideyuki Negoro du département de médecine de Harvard, après avoir analysé 50 000 personnes. Il suffit d'inspirer pendant 4 secondes, de retenir sa respiration pendant 4 secondes, puis d'expirer pendant 8 secondes. La pratique doit durer environ 5 minutes. Le professeur Hideyuki recommande d'essayer la "respiration 4-4-8" toutes les 60 à 90 minutes. Utiliser une balle de massage ou un rouleau en mousse pour relâcher les muscles contractés est également une méthode pour stabiliser l'amygdale. En relâchant les muscles, un signal est envoyé au cerveau pour indiquer qu'il peut relâcher la tension, ce qui stabilise l'amygdale. Des recherches de l'université de Constance en Allemagne ont également montré qu’un massage de quelques minutes stimule le système nerveux parasympathique, ce qui réduit considérablement la tension du corps. En plus, la méditation est également une bonne méthode.